Estelle Lagarde a eu l’honneur d’avoir un bel article dans le journal local des DNA. Pour une lecture plus facile, voici ci-dessous une retranscription :

Sur sa pellicule, Estelle Lagarde fixe des images fortes, belles et émouvantes, fruits de son vécu et de son imaginaire oscillant entre merveilleux et vrai bizarre.

 » Née à Paris en 1973, diplômée en architecture en 2000. Estelle Lagarde a trouvé sa voie artistique à travers des séries de photographies à thèmes. Après de nombreuses mises en scène de personnages, pour les « fééries grises » et les « contes sauvages », elle a choisi de se raconter dans une traversé qu’elle n’avait pas prévu. Il s’agit des séries « Hôpital », « 3440 » et « ? (Je n’arrive pas à lire) ». Travaillant en couleur et à la chambre pour les premières, elle a réalisé une série d’autoportraits à l’argentique pour la dernière collection qui illustrent le journal du traitement qu’elle a dû subir afin de se délivrer d’un cancer du sein. Elle a utilisé un retardateur pour un travail créatif exceptionnel. « Hôpital » en 2008 a été composé après un deuil douloureux sur des lieux quelque peu délabré car voués à un autre usage. Tirés à 5 exemplaires en couleur, par lumière sombre. « Salle d’attente », « laboratoire », « chapelle » sont parfois anxiogène parfois humoristique quand en « chirurgie plastique » c’est un mannequin de plastic qui est censé se faire refaire une beauté. Cette série ne figure pas dans « La traversée imprévue » livre édité en 2010 par la cause du livre car sa maladie ne l’avait pas encore frappée et elle décida la santé retrouvée, de publier ces textes rédigés au jour le jour. A trente-huit ans, Estelle Lagarde a déjà exposé en Grande-Bretagne, en Chine, au Festival international de la photographie en Arles, à Paris, Montréal, Genève, Bruxelles, au Festival de la photographie en Turquie, etc.  Elle va son chemin jalonné d’images fortes proposant aux regards une réalitée recomposée par des éclairages subtils. C’est une exposition qui, au-delà de son excellence oscillant entre beauté et réalisme parfois dur, donne une leçon de courage. » Merci au DNA pour cette mise en lumière.
 
Estelle Lagarde

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