Lars Strandh et Willi Siber ont eu l’honneur d’avoir un bel article dans le journal local DNA.
Pour une lecture plus facile, voici ci-dessous une retranscription :
Night Visions de Strandh et Siber
« Deux plasticiens venus du Nord, Lars Strandh et Willi Siber, sont à l’affiche de la galerie Radial de Strasbourg
Le Suédois Lars Strandh revient deux ans plus tard dans cette galerie où il affirmait la force des couleurs qui tendent à la saturation. A côté de ses tableaux, le sculpteur allemand Willi Siber a installé des volumes insolites.
Lars Strandh vit et travaille à Oslo où il a été formé aux Beaux-Arts avant de décrocher prix et bourses du gouvernement pour la qualité de son travail. Ses œuvres pures, méticuleusement travaillées au pinceau, à l’acrylique, proviennent des couleurs horizontalement déposées d’un geste sûr, suggèrent des vibrations, une certaine transparence et au final une image affirme l’importance des sensations. Un paysage y serait-il sous-jacent ? En 2012, le titre Simplicité complexe convenait très bien à ce travail. Pour ces night visions, l’harmonie, toujours là, est plus sombre et chaque toile porteuse des strates fait vibrer le bleu, couleur dominante dans la première salle de la galerie en plein soleil. Petits et grands formats sont d’une grande force. Comme Lars Strandh, Willi SIber a exposé dans le monde entier, a créé des œuvres pour le parlement allemand et pour la Deutsche bank. Il travaille l’acier comme s’il s’agissait de tubes de caoutchouc gonflés, pliés, froissés, croisés tantôt gris, orange, bleu, framboise, tantôt totem, tantôt jouant la statuaire.
Ces pièces construites de l’intérieur vers l’extérieur occupent l’espace comme des êtres vivants. Au mur, le plasticien présente des pièces ovales en bois aux surfaces laquées, groupées comme une constellation ou un archipel bleu, vert tendre et rose framboise. Ombres et reflets aiment et font vibrer cette fantasmagorie.«
Merci pour cette mise en lumière.
