Jean-Daniel Salvat a eu l’honneur d’avoir un bel article dans le journal local DNA.
Pour une lecture plus facile, voici ci-dessous une retranscription :
Une peinture tout en élégance : Jean-Daniel Salvat est l’invité de la galerie Radial Art Contemporain.
« Après ses études à Nîmes, Jean-daniel Salvat s’installa à Paris de 1993 à 1994 puis à New-York de 1995 à 1999. Revenu en France, des expositions l’ont conduit à Clermont Ferrand, au Luxembourg, à Chambéry, Quimper, Grenoble et Lyon et collectivement en Autriche, aux Pays-bas et aux USA.
Formé aux beaux-arts de Nîmes sous la direction de Claude Vialat dans les années 90, Jean VIaillat exposait en février dernier, dans la galerie Radial, des œuvres fort différentes de celles aujourd’hui présentées. Son professeur lui avait conseillé de « dire la même chose sans se répéter ». Il l’a écouté.
Ces grands formats (148 x 114 cm) peints au verso au pinceau à l’acrylique sous vinyle souple, sans repentir possible, offrent une image élégante voire précieuse d’arabesques rouges sur fond sombre.
Questionnant les codes esthétiques, le peintre trompe l’œil car la perfection des courbes, des entrelacs, l’occupation de l’espace ce laisseraient supposer une intervention mécanique. Or, il n’en est rien. Les traits vigoureux structurent l’image qu’on peut imaginer animale, végétale, héraldique ou cauchemardesque selon l’heure, l’humeur et ce que l’on aime voir. Jean-Daniel Salvat s’en explique : « Mon parti pris était d’utiliser la transparence pour aller vers un résultat à l’aspect immatériel ». On retourne donc à l’œuvre pour constater la surface lisse, les formes, qui s’animent selon l’angle de vue, la lumière révélant ces peintures élégantes et mystérieuses. La surface anoblit la matière, la protège, la pare et autorise une variété de sujets car le plasticien ne veut pas « exprimer la nature mais suggérer et travailler comme elle ». C’est réussi, la beauté es au rendez-vous.«
Merci pour cette mise en lumière.
