Fred Croizier a eu l’honneur d’avoir un bel article dans le journal Or Norme.

Pour une lecture plus facile, voici ci-dessous une retranscription :

GALERIE RADIAL, LA BELLE EXIGENCE DE FRED CROIZER

« Juste après St’Art où il a une nouvelle fois exposé, rencontre avec un authentique passionné. « Je suis devenu galeriste en empruntant la face Nord » dit Frédéric Croizer. Façon d’avouer que ce ne fut pas simple. Mais, quatre ans plus tard, il ne regrette pas une seule seconde…

Quatre ans déjà qu’il a ouvert sa galerie quai de Turckheim à Strasbourg. Et Frédéric Croizer, 47 ans de se rappeler : « 20 ?? C’était au pire moment possible, non ? Beaucoup m’ont dit que j’étais fou. Et encore, ils ne savaient pas qu’en fait, ce qui est aujourd’hui la galerie ne devait être au départ que mon bureau. C’est en rénovant ce local que soudain je me suis dit : et pourquoi pas une galerie ? Une fois l’idée en tête, j’ai foncé… »

Et foncer, cet artiste de toujours, devenu galeriste donc sait ce que ça veut dire lui qui a vécu à Londres, New-York, Boston… entre autres, au contact des milieux artistiques les plus divers. 

Voyager, un choix délibéré ? « Oui » s’exclame-t-il aussitôt. « Pour avoir les yeux grands ouverts et stimuler mon imagination ». Tout jeune j’avais déjà vécu ça à Los Angeles mais c’était plus pour sentir l’atmosphère de la Californie. Pour moi, c’était plus qu’important de vivre ces aventures-là. Car, souvent tout est affaire de rencontres. A New-York, par exemple, j’ai fait la connaissance de la correspondante aux USA de la revue Art actuel, évidemment une grande spécialiste de l’art aux États-Unis. Elle m’a introduit un peu partout : expos, musées, ventes aux enchères et j’en passe… Dans ces conditions-là on est vite au cœur du système, on voit comment ça se passe réellement, bref on apprend à grands pas. Je faisais sans cesse des allers-retours depuis la France, en tout j’ai passé une année à Londres, trois fois six mois à Boston

“ Quatre ans plus tard, je n’ai pas le moindre regret” poursuit Frédéric “Je savais dès le départ l’orientation que je voulais donner à ce lieu et avec quels artistes je voulais travailler. Il s’agissait donc de les convaincre de me faire confiance et ce n’était pas évident car ils avaient déjà des accords avec des galeries bien plus installées que la mienne. Il nous a donc fallu nous apprivoiser d’autant plus qu’il faut bien avouer que ceux d’entre eux qui fonctionnent bien pensent en général que la France n’est pas forcément le pays qu’il leur faut pour développer leur notoriété. Je savais tout ça mais de toute façon, je n’avais pas de plan B lors de mon installation. Pour tel ou tel artiste c’était lui et pas un autre. Il m’a donc fallu être convainquant ! J’avais envie d’une galerie avec une programmation qui me ressemble et surtout qui permette de faire découvrir des choses nouvelles à ses clients. Et sans tricher : par exemple, j’aime la sculpture et je suis le seul galeriste dans l’Est de la France à mettre en valeur systématiquement des œuvres sculptées évidemment certaines étant monumentales il y a des notions de logistique à prendre en compte et quelquefois c’est loin d’être simple. Mon rôle ne se limite donc pas à accrocher des tableaux au mur mais j’assume sans problème tout ça je développe un savoir-faire”.

Et les clients en suivi mieux même leur soutien à étonné Fred : “j’avais certes de bon et déjà ancien contact avec beaucoup de collectionneurs allemand ou encore Suisse et ils ont répondu immédiatement présent certains n’ont pas hésité à faire 300 ou 400 km pour venir à Strasbourg découvrir au revisitée les artistes que je présentais on aime ta galerie on soutient tes projets on achète disaient-ils. Je n’ai pas eu le temps de trop gamberger tant mieux ils ont été les premiers et maintenant ce sont les Strasbourgeois et les alsaciens qui poussent aussi la porte sans doute parce que tous savent que j’ai envie de faire des choses qui me ressemble.”

 

Plus d’une demi-douzaine d’artistes internationaux ont été exposés par radial lors du dernier Salon saint-art. Parmi eux on a retrouvé après 2012 et  2013, toujours sous la “casaque” radial, l’allemand Till Augustin et ses spectaculaires sculptures à base de câble d’acier galvanisé. À lui seul le travail de cet artiste résume la démarche exigeante de Frédéric Crozier qu’il expose en permanence à Strasbourg idem pour le norvégien Lars Stradh et ses monochromes ou encore le Zurichois Franck Fischer et ses laques sur aluminium au style faussement simple. Il lui a fallu des années d’expérimentation pour parvenir à créer ses pièces. Tous avec d’autres notamment les peintres belges Marc Van den Berg et ces espaces verticaux où s’entrechoquent les couleurs se retrouvent chez radial pour une exposition de fin d’année conçue comme un best of du deuxième semestre 2014 elle mérite le détour sans nul doute. Tous ces artistes tentent d’aller au-delà de leurs pratiques artistiques ils veulent pousser jusqu’au fond des choses avec des mises en œuvre quelquefois délirantes qu’on ne devienne bien sûr pas en regardant leur œuvres, résume Fred, “en fait ce qui m’intéresse c’est que leur démarche sans compromis” comme la vôtre ? Fred ne répond pas à la question mais son visage se barre d’un grand sourire »

Merci pour cette mise en lumière.

 

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