François Fries a eu l’honneur d’avoir un bel article dans le journal DNA.

Pour une lecture plus facile, voici ci-dessous une retranscription :

François Fries au fil de l’eau

« Des thèmes de l’eau et de l’eau dans le paysage, François Fries fait un travail de peinture traversé par le mouvement, la transparence et le scintillement. Pas loin de l’abstraction, mais toujours dans une certaine réalité de son sujet. 

Il a la chance d’avoir un atelier en bord de Seine, dans un village perdu de Normandie. De sa fenêtre, il perçoit au loin les mille et un scintillements du fleuve. Un spectacle auquel le peintre ne peut rester indifférent. Et qu’il reproduit sur la toile en de longues lignes horizontales parsemées de paillettes qui alternent avec un fond blanc. 

De part et d’autre de cet espace devenu une épure géométrique, deux verticales « cadrent » la composition. « J’ai reproduit les montants de la fenêtre », indique François Fries. Qui a très simplement intitulé cette série, dont la galerie Radial Art Contemporain présente deux pièces, de ma fenêtre

On touche-là à ce rapport qu’entretient l’artiste avec la réalité. Il s’en inspire totalement, trace son sillon dans une approche mimétique de son sujet mais n’en produit pas moins des images qui interrogent et déstabilisent le regard. 

Dans l’accrochage qui est ici consacré à l’artiste, le thème de l’eau est central et donne son titre à l’exposition. L’indiscipline de l’eau. Elle est traitée, on l’a vu, comme un paysage abstrait, avec de ma fenêtre.

Mais c’est aussi au plus près du regard, dans un rapport à la matérialité de l’eau que le peintre, qui vit et travaille à Paris, s’est intéressé. Dans ses toiles, l’outre-mer profond, épais, dense, compose avec des blancs laiteux et un jeu infini de dégradés de bleu.

Opacité et transparence, fluidité et mouvement construisent véritablement un travail qui entre aplats statiques et lignes fuyantes, dépasse le seul motif de l’eau tout en incarnant au plus près. 

« À travers ce thème, ce qui me séduit, c’est cette notion d’instantané que symbolise cette matière qui s’écoule », confie encore François Fries. Une matière insaisissable, dont il tente pourtant de fixer les tourbillons, le courant, les bulles fugaces qui remontent à la surface comme les ondes qui trahissent le flux, une perceptible mobilité.

Mais il ne boude pas non plus son plaisir de la couleur que l’eau lui procurer. Et détaille, dans un rapport presque charnel à la toile, les effets produits par les pigments d’aluminium entrant en contact avec un bleu de Prusse. Des verts somptueux apparaissent çà et là. Une part d’aléatoire et une autre de contrôle : François Fries vogue avec élégance sur cet équilibre instable, porté par la fraîche beauté de sa peinture. « 

 

 

Merci pour cette mise en lumière.

 

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